BLEGNY, Le Remède Anglois Pour la Guérison Des Fièvres, 1682
BLEGNY, Nicolas de.
Le Remède Anglois Pour la Guérison Des Fièvres.
Paris, Chez l'Autheur, 1682.
Un volume in-12 (150x85 mm), 152 pages. reliure : Plein veau de l'époque, dos à cinq nerfs orné et doré aux fleurs de lys dans chaque caisson. Coins émoussés. Petit travail de vers en marge intérieure.
Edition originale.
Le premier livre français promouvant la Quinine pour le traitement des fièvres.
Si l'Europe connaissait déjà le quinquina, c'est le médecin anglais Talbot qui parvint à le rendre populaire.
"Talbot avait trouvé le moyen de présenter le quinquina de telle manière qu'il ne rebutait pas les malades. [...] Depuis 1678 il était le médecin personnel du roi Charles II, était venu en France au cours de cette même année pour soigner la petite Mademoiselle. [...] Il traite le dauphin et toute la famille royale, et il est largement récompensé par le roi qui lui accorde la naturalisation. " (Talbot, vulgarisateur du quinquina en France : M. Bouvet, in Bulletin des sciences Pharmacologiques, 1934. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 22ᵉ année, n°86, 1934. pp. 307-308.)
A la suite de la rechute de quelques malades qu'il avait traité, on se détourne de lui et il retourne en Angleterre emportant avec lui sa fortune et le secret de son "remède anglais".
Le roi demande alors à Nicolas de Blegny, son médecin, de publier ce livre livrant la recette de la préparation et de l'utilisation de la quinine.
Un chapitre est également consacré à l'histoire et l'usage de l'opium.
Prix : 250 €